Receveur Henri
Cuirassier. 3ème Escadron. Conducteur de camion
Campagne de 1940
les combats
Extrait de notes retranscrivant les souvenirs d’Henri qui décrivent l’état de l’escadron après Arras, avant Dunkerque :
“Escadron au complet sauf chars, camion cuisine (moteur HS suite attaque avion). Ambulance traversée d’une balle mais roulant toujours.
Restait un gradé, le sous-lieutenant lyonnais Bron, et un sous-officier Mr Oudot, à ce moment là en permission chez lui”
Henri a reçu une citation à l’ordre du régiment pour son courage et ses faits d’armes lors de la campagne des Flandres.
Le matériel (hors camion)
Extrait de notes retranscrivant les souvenirs d’Henri et décrivant le matériel et les véhicules utilisés
- moto personnelle, cylindrée 250
- moto avec side-car. Gnome et Rhône (?). Possibilité de rouler en tout terrain. 1 fusil-mitrailleur pouvait être installé (environ 9kg). Les mécaniciens les utilisaient pour aller partout et faire les réparations
- 26 chars Hotchkiss (1 chauffeur et 1 tireur)
- voitures du capitaine et du commandant : limousine 4 places, Peugeot 402, brillante et mate, camouflage. Voiture utilisée pour assistance (médecin et infirmier). Henri est allé chercher ces voitures au camp de Satory près de Versailles. Tout le matériel y était cantonné ainsi qu’un très grand nombre de camions.
Les camions
- 1 camion Citroën U23 de 2,5 tonnes de charge. On y chargeait des bidons de 50L d’essence pour ravitailler les chars
- 2 Camions de l’atelier qui transportait tout le matériel de réparation, l’établi, les clés, marteaux, chalumeau, bouteilles de gaz et tout ce qui était utile pour réparer les chars et les camions.
- 1 camion pour l’atelier
- un autre pour le stock du matériel (pneus, roues,…)
- Camion Renault A6R, 5 tonnes de charges. La cabine était avancée; le moteur était dans la cabine.
- camion d’entretien : matériel pour entretien des chars avec balais, bidons d’huile, pompes, brosses
- camion de ravitaillement
- un pour la cuisine : stock de bois et tout le matériel pour la cuisine roulante
- un pour le ravitaillement (nourriture et boîtes de conserve)
- Camion Latil, piloté par Henri. Moteur avancé, près de 200L d’huile noire épaisse pour les boîtes de vitesse ainsi que l’huile réservée pour les moteurs des chars. 2 banquettes de passagers pour les 5 hommes qui s’occupaient de l’entretien du matériel. Il y avait donc 6 personnes dans ce camion : le chauffeur (Henri) et 5 passagers. Henri restait seul dans la cabine, les autres préférant être derrière pour s’allonger et dormir
- Camion Citroën de 2,5T de charges : bidons d’essence de 50L chargés sur 2 hauteurs
Il y avait donc 8 camions dans l’escadron de Henri Receveur
L’après-guerre
Henri, à la recherche d’un emploi après la guerre, sera embauché comme chauffeur par Pierre Oudot et les 2 familles resteront proches.
Ci-dessous, Henri lors de son mariage.
Remerciements à E. Oudot ainsi qu’à la nièce de Henri Receveur