Cornilleau Roger (1916 – 1940)
Maréchal des logis, 4ème Escadron, 3ème Peloton. Chef de char Hotchkiss 85/40652. Equipier : Georges Schmitt
Le 10 mai, Roger Cornilleau est en permission lors du déclenchement de l’attaque allemande. Il parvient à rejoindre son régiment en cours de route mais au niveau de la frontière il doit néanmoins forcer des barrages de gendarmes qui empêchent les hommes de rejoindre. (Source : carnets du Lt Auguste Deymier, chef de peloton).
Le dimanche 12 mai en soirée les 5 chars du peloton Deymier sont embossés au Nord-Ouest de Thisnes (chemin de Grand-Hallet et arrière de la ferme Douette). L’attaque allemande se produit et sera fatale à l’équipage du char 85.
Suivons un bref extrait du récit de la bataille du lieutenant Deymier, chef de peloton :
“J’étais embossé contre une barrière. Tout s’est passé très vite. Certains souvenirs demeurent, les plus forts : quand j’ai reçu le premier obus sur mon blindage. Le bruit, l’odeur de la poudre, la chaleur alors que je me trouvais enfermé dans ce coffre blindé. J’ai eu une grande surexcitation. Il m’a semblé que mon sang se mettait à bouillir. Tous nos appareils sensibles (observation) ont été inutilisables dès la première attaque.”
(Source : carnets du Lt Auguste Deymier, via Erik Barbanson).
Remerciements à Christiane Chaslot (Marçon), nièce par alliance de Roger.